Message de Lumière #7

“Voyage initiatique en Baume 2024”

« Depuis la nuit des temps existent les légendes et cela grâce aux pouvoirs des Êtres merveilleux et à leur faculté de communiquer avec la nature sans jamais la dominer, protégeant l’harmonie qui demeure entre les esprits et les énergies. »

Il est dit que sur les hauteurs du grand massif de la Sainte-Baume surgit une source originelle qui alimente des endroits, connus et inconnus des hommes, et s’achemine par monts et par vaux pour enfin se jeter dans la mer non loin de Marseille. Cette source s’échappe en deux endroits dans la grotte au cœur de lesquelles, les voyageurs pourraient trouver la Déesse des eaux pures. Elle seule saurait leur délivrer l’accès de la voie divine qui recueille les secrets de la nature emportés dans les profondeurs des mers…

C’est ainsi qu’un beau matin

a débuté le grand voyage initiatique pour trouver la source et c’est à travers bois que les voyageurs tels des initiés, entameront leur route au bord de l’Huveaune et ses bassines asséchées en direction de la Castelette pour y vivre une initiation en lien avec Myriam…

Le lendemain matin s’est poursuivi le voyage par l’ascension du Mont Pilon, en cheminant par la grotte aux œufs, les ruines et enfin par le chemin des chèvres, la grotte du prêtre dominicain Dalmace Moner.

Le petit groupe a salué avec dignité le grand chêne Héraclès gardien de la forêt, maintenant au sol et dépourvus de branchage mais autrefois si majestueux, puissant, accueillant le voyageur sachant écouter et ressentir son énergie.

En entrant ensuite dans le bois, nous saluons l’aspect sacré de ce petit coin de paradis, sans trop nous attarder, car un petit groupe de pèlerin était déjà sur place et nous sommes désireux de les laisser œuvrer sans les déranger. Malgré tout, j’invite notre groupe de poser ses mains contre l’arbre, de respirer et de faire quelques pas autour de lui…

Le chemin se poursuit et nous nous arrêtons de nouveau pour nous recueillir devant une source sur notre droite dont l’eau cristalline s’écoule dans un petit bassin pour la joie des Ondines présentes et batifolant dans l’eau…

Nous continuons notre marche sur le chemin en direction du Plan pour ensuite bifurquer sur notre gauche. La montée est tranquille malgré des arbres couchés sur le parcourt et que l’ONS ne prend plus le soin de nettoyer pour garder le lieux moins fréquentable et réservé aux « connaisseurs ».

Plus loin nous bifurquons sur la droite et marquons une halte pour vivre symboliquement mais en conscience les différentes portes (3 au total). Chacune représentant une énergie différente…

La montée reprend pour arriver enfin devant la grotte aux œufs. Un air frais se dégage de l’entrée qui évoque sans ambigüité l’aspect d’une vulve féminine.  La légende raconte que depuis très longtemps (bien avant le culte rattaché à Marie Madeleine) ce lieu était considéré comme la grotte de la fécondité. Probablement dû à son entrée caractéristique. D’ailleurs la Sainte Baume dans sa globalité est une montagne sacrée et un haut lieu de culte de la fécondité et notamment d’Artémis (Diane pour les romains) la déesse grecque de la nature, de la chasse et des accouchements. Donc pendant des siècles, des femmes en mal de fertilité, ont empruntées les divers chemins, dont celui des Rois qui part de Nans, pour déposer des offrandes dans la célèbre grotte et espérer ainsi devenir fécondes.

En silence, munis de torches nous descendons dans la cavité humide et glissante puis descendons dans le « gouffre » pour y vivre une initiation n’ayant bien évidemment aucun lien avec la fécondité…

Lorsque nous ressortons, nous croisons le petit groupe du matin rencontré à l’orée du bois en train de pique-niquer. Après quelques échanges courtois nous poursuivons sur notre gauche le chemin en direction de l’Ermitage où nous décidons de nous restaurer. Peu de temps après un groupe de femme médecine, dont Pauline et son large sourire, nous rejoins et des coquineries, espiègleries fusent entre elles et moi… normal entres Lutins… après un partage de gnôle de gentiane, selfies et indication du chemin pour elles qui souhaitent rejoindre la grotte aux œufs, nous poursuivons par le pas de la Cabre pour rejoindre le sommet du Mont Pilon et la chèvrerie transformée en chapelle et restaurée il y a quelques années. Le panorama est merveilleux avec une vue incroyable sur les deux pyramides au loin, la Sainte Victoire ou nous irons faire une balade à l’ermitage d’ici deux jours pour y vivre une nouvelle aventure initiatique. Et là de nouveau une rencontre improbable avec une dame italienne qui dépose sur le muret des cartes et divers objets devant elle. Ma curiosité est trop forte et je lui demande ce qu’elle fait. Elle m’invite à tirer une carte et là surprise… surprenant message en italien dont je tairai le contenu étant personnel. Bien évidement elle invite mon petit groupe à tirer chacun une carte et des discussions s’ensuivent… mais nous avons des choses à entreprendre pour notre quette. Un peu plus loin un petit bosquet ombragé et que je connais bien nous accueille. Avant d’entamer une méditation suivie d’une canalisation ou inversement, je raconte ma petite histoire vécue ici même quelques années auparavant avec ma compagne de l’époque, qui tenait son chapeau de paille dans ses mains et qu’une chèvre avait croqué pendant la méditation… Je ne vous raconte pas les fous rire.

Nous sommes redescendus plus tard par les escaliers de pierre ou encore une fois une rencontre improbable avec un prêtre désireux d’échanger avec nous sur nos différentes façons de vivre notre spiritualité. Un prêtre « ouvert » en soutane et chaussure de ville s’apprêtant à monter à la chèvrerie (c’est comme ça que je l’appelle).

Le retour au mobil home fut bien accueilli et un repos bien mérité car le lendemain, une nouvelle aventure nous attendait…

Celle-ci s’est déroulée dans la forêt de Saint Pons après une ascension par le Pic de Bertagne. Dans cette forêt magique composée la nature surprend : hêtres, charmes, frênes, hirsutes, érables, épicéas… Autant d’espèces rares mais qui prospèrent ici, comme en attestent l’âge et la taille parfois impressionnante de certains arbres. Un courant d’eau, le moulin restauré, des grottes, des cascades, la chapelle et le Pont du Moulin etc… Nous cheminons le regard émerveillé par tant de beauté en direction de la Source et alors que nous arrivions au niveau de l’abbaye Cistercienne, un violent orage s’est abattu sur le parc sans nous empêcher pour autant de faire un rituel de salutation autour de l’arbre magique.

Nous sommes redescendus trempé mais heureux du chemin accomplie…

Le voyage s’est poursuivi le lendemain avec l’ascension de la Sainte Victoire pour nous rendre à l’ermitage de Saint Ser sous une chaleur accablante. Celui-ci se trouve dans les versants de la montagne, à presque mi-chemin de sa hauteur. Constitué d’une chapelle bâtie dans les falaises et dans le prolongement d’une grotte, elle perpétue le souvenir de l’ermite aux talents de guérisseur qui vint chercher refuge en ces lieux il y a quelques centaines d’années.

Souvent, nous sommes accueillis par des chèvres peu farouches désireuses de partager notre collation avec elles… les gourmandes ce jour- là n’étaient pas présentes ou désireuses de se reposer bien à l’ombre.

Un travail de fond a été effectué sur chaque personne du groupe désireuses de comprendre les failles de leur vie qui les empêchent d’avancer sur leur chemin de guérison…

Ce voyage aura permis d’explorer sur six jours, les ressources et la sagesse nécessaires pour traiter les maux et trouver son propre chemin de guérison. Dans ce monde complexe et changeant, les épreuves traversées semblent parfois insurmontables, quel que soit l’évènement obstacle.  Bien évidemment, comme vous avez pu le constater, j’ai omis de détailler les différentes activations, initiations, exploration de l’Ame ceci étant propre à mon travail personnel et aussi par respect envers le groupe. Toutefois, sachez que chacun de nous a été confronté a des défis personnels qui ont forcément ébranlés l’équilibre émotionnel malgré l’accompagnement en douceur de ce Voyage vers Soi.

« Sur une embarcation, appartenant à son père Joseph d’Arimathie, accompagnée de quelques Esséniens dont Marie Salomé, Marie Jacobé, Lazare, Marthe, Marcus son fils (qui devint Maximin par la suite) et poussée par les courants, Miriam (Marie Madeleine) accosta la côte de Camargue.  Elle y passa quelques temps puis repartie vers l’Est en longeant la Méditerranée jusqu’aux alentours de Marseille. Là, guidée par une étoile, elle suivit à pied l’Huveaune jusqu’à sa source   pour enfin arriver en Baume et sa fameuse grotte. L’archange Mickael vint tuer le dragon qui l’habitait et elle prit possession de la grotte où elle y vécut environ 33 ans. »

A suivre…

 

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