Syndrome de Jonas et peurs

Nous avons tous une drôle de façon de nous mettre des barrières et de limiter notre potentiel. Fréquemment, on se soumet nous-même à un terrifiant boycott interne, nous empêchant ainsi de grandir.
Maslow et un certain nombre de psychanalystes humanistes parlent du complexe ou du syndrome de Jonas comme étant la peur de l’être humain devant « sa propre grandeur », la peur de l’être humain devant sa dimension personnelle. Le syndrome de Jonas, c’est vouloir réussir quelque chose à tout prix, tout en ayant très peur que ça arrive. Ce phénomène se traduit par la fuite des responsabilités, elle-même animée par la crainte d’échouer et aussi de briller.

Pourquoi Jonas ??

Il s’agit d’une référence à un passage de la Bible, au cours duquel Dieu confia à Jonas la mission de faire parvenir un message à Ninive, mais Jonas décida de fuir, se pensant incapable d’y arriver.

Des choix difficiles

Parfois, au cours de notre vie, on fait des choix qui ne nous mènent pas vers l’aboutissement, tout en sachant pourtant très bien qu’on ne prend pas la bonne direction.

Si on agit de la sorte, c’est par peur de notre propre grandeur et surtout un manque de confiance en sa réussite. Voilà une façon bien cruelle de nous saboter.
Le complexe de Jonas se traduit par des démons tels que la peur et l’anxiété, ce qui freine ainsi toute possibilité de connaître le succès. En d’autres termes, vous savez ce que vous valez, ce que vous êtes capable de réussir, vous vous visualisez en train de réussir, mais vous avez un comportement qui ne pourra vous mener qu’à l’échec, et vous le savez très bien.

Les peurs

Ces troubles sont une réponse à la peur de connaître de plus grandes réussites que les autres, de faire face aux responsabilités que suppose la grandeur, de ne pas savoir aller de l’avant, d’être arrogant, d’échouer, etc…

Autrement dit, on a une façon obscure de créer notre propre souffrance. Ce n’est pas notre succès ou au contraire nos peines que l’on empêche, mais notre propre bonheur.

Pour Maslow, de la même façon dont on a peur du pire, on a aussi peur du meilleur. En d’autres termes, on se dit “je veux tout et rien en même temps, je préfère rester où je suis”.

Et si la peur de sortir de sa zone de confort était juste un manque de confiance en soi ??

A méditer…

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