Voyage en pays Cathare Juillet 2025 Jour 2
Jour 2.
Cette journée se poursuivra avec deux visites. La première, une belle balade d’environ 5 km dans la forêt de Nébias et ses mystères Celtiques, Druidiques, Cathares, Esséniennes et bien bien plus vieux encore… La deuxième une promenade au Château de Montségur.
La forêt de Nébias :
Il s’agit d’un chemin tortueux traversant un relief rocheux très étonnants, qui s’enfonce dans une forêt de buis. C’est un endroit très particulier. Dans celle-ci, la végétation y est vraiment incroyable. On y trouve des maisons des êtres de la nature, des passages secrets, des grottes minuscules dans les rochers taillés par le temps et l’érosion, le vieux chêne, les gnomes, le sapin Harpe, le Chêne Poulpe, les diverses places telles le Clot des Encantades où druides et bien d’autres pratiquaient divers rituels… et le fameux labyrinthe qui couvre tout un plateau. C’est l’un des seuls lieux dégagés de la forêt, où l’on sent à nouveau les rayons et la chaleur du soleil.
Le Sapin Harpe, joyaux du sentier du Labyrinthe Vert, a malheureusement dépéri cet été, suite aux épisodes successifs de canicules et sècheresses de ces dernières années. Pour des raisons de sécurité, toute la partie haute de l’arbre a été retirée. Ce n’est pas le seul dans ce cas, une centaine de sapins ont été abattus cet été le long du sentier : des arbres secs menaçant de tomber sur le sentier au premier coup de vent.
Mais ne soyez pas trop triste car le Sapin Harpe va bientôt entamer une nouvelle vie et Elfes et lutins se réuniront toujours dans cette clairière magique…
Le château de Montségur :
A l’origine, le village des Bons hommes et des bonnes femmes… L’histoire de l’actuelle forteresse est postérieure au célèbre bûcher des Cathares en 1244 et reste méconnue du grand public. C’est un lieu sacré, un lieu qui parle au cœur de ceux pour qui ces temps lointains sont demeurés vivants comme des souvenirs agrippés à l’âme et au corps. Au départ, c’était un village fortifié d’une communauté Cathare importante. Il y eu plusieurs sièges par les croisés sous l’ordre de Blanche de Castille et son époux Saint Louis. Un seul sera couronné de succès… et environ 1 mois plus tard, tous les Cathares refusant de renier leur foi (faut savoir qu’avant tout c’était des Chrétiens assiégés par les Croisés, d’autres Chrétiens) périrent sur un bucher ardant. Voilà pour la petite histoire synthétisée d’une période noire de l’inquisition.
Pour y accéder, on emprunte à pied un petit sentier à travers bois et rochers pour enfin arriver au château. La cour intérieure témoigne encore de la rudesse du mode de vie dans cette citadelle. Imaginer près de 600 personnes entre ces murs dont l’espace était encore réduit par les structures défensives, écuries et maisons d’habitation, cela peut sembler difficile.
Pour info, le culte cathare n’exigeait pas les murs d’une église.
Le donjon, présente encore sa citerne(fermée) et sa salle basse, ainsi qu’une archère, dernier instrument de défense du donjon en cas de siège réussi du château. Aucune communication n’existe aujourd’hui entre la cour et le donjon. Il faut s’y rendre par l’extérieur et par une ouverture dans le mur opposé à la cour. De plus, au pied du donjon, des vestiges d’habitation de l’ancien village Cathare. Encore une fois, chacun vivra se qu’il a à vivre, ressentir, reconnecter voire culpabiliser… En effet, En visitant ce lieu, vous devriez percevoir tout le pathétisme qui se dégage du site lorsque l’on tente d’imaginer ce qu’a pu être, durant l’hiver 1243-1244, le siège de cette ‘citadelle du vertige’. Comment, pour les 600 personnes retranchées, les conditions de vie, déjà austères en temps normal, furent rendues encore plus dures par l’isolement résultant de ce long siège de 11 mois.
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